Après Casablanca où il a labellisé pas moins de 600 taxis, Heetch va débarquer d’ici mai prochain à Rabat, Marrakech et Agadir.
L’information nous a été communiquée en primeur par Hicham Amadi, le patron d’Heetch Maroc. Implantée au Maroc en novembre 2017 sous le label «Fiddek» retenu en association avec les syndicats du taxi, l’application VTC veut profiter du vide laissé par Uber.
A la différence de ce dernier, de Careem et même de son modèle en France, Heetch Maroc ambitionne de révolutionner le secteur des VTC en restant dans la légalité. Objectif affiché pour l’année 2018 : atteindre un parc de 1000 taxis labellisés et perfectionner l’expérience client en arrivant à un taux de réponse de 70%.
«Nous allons investir 7 MDH en 2018 pour améliorer l’expérience client, former nos chauffeurs, soutenir le système d’assurance maladie qui leur est offerte et mettre en œuvre notre plan marketing», détaille
M. Amadi.
Heetch devra cependant faire face à une «minorité qui refuse la mise à niveau du secteur et la digitalisation». Les taxis sont déjà pris à partie par leurs confrères récalcitrants. Notons que la filiale marocaine d’Heetch est chargée du développement de l’application en Afrique.