La chaîne TV France 3 a offert, lundi 5 février, à ses téléspectateurs un voyage sur la route des oasis au Maroc, leur faisant découvrir tout aussi bien la beauté de ces lieux foisonnant de vie que la bonté naturelle de leurs hommes et leur savoir-faire ancestral.
Présenté dans le cadre du magazine « Faut pas rêver », le reportage de près de deux heures consacré à ce thème commence sur des images de désert à perte de vue jusqu’à ce qu’une tâche verte apparaisse: l’oasis d’Aguinane, au cœur de l’Anti-Atlas.
L’animatrice de l’émission, Carolina De Salvo, est partie à la découverte de la végétation luxuriante qui couvre les lieux et s’est informée auprès des sages, notamment Ahmed, le « maître des eaux », des techniques ancestrales permettant une gestion rationnelle de cette ressource vitale, synonyme de continuité de la vie.
De Salvo allait faire aussi la rencontre d’une architecte prénommée Salima, une femme-courage qui, dans un environnement naturel austère et avec des matériaux locaux, n’a de cesse d’œuvrer pour la réhabilitation de « greniers » ayant subi l’usure du temps afin qu’ils puissent retrouver l’usage qui en était fait en tant que cache sécurisée pour les céréales ou autre.
Lors de son périple qui va la mener jusqu’à Marrakech, en passant notamment par Taroudant et M’hamid El Ghizlane, l’animatrice allait, au gré des rencontres, partager un bout du parcours d’un berger, Mohammed, pour s’informer sur sa vie de nomade dans le désert et son interaction avec l’environnement dans lequel il évolue.
A Taroudant, De Salvo croisera Ahmed, producteur de Safran, qui l’emmènera dans les champs de plantation de la fleurs donnant lieu à cet épice, la plus chère au monde, avant de l’initier au traitement qui en est fait jusqu’à son conditionnement ou son stockage pour usage domestique.
Après une virée par le souk aux épices, l’animatrice de l’émission découvrira avec Salah la colombophilie et vivra avec lui la passion qui l’habite, lui et ses amis, de veiller sur ses colombes et de les préparer pour les concours organisés dans sa région.
A M’hamid El Ghizlane, De Salvo assistera au festival de la musique nomade où, pendant trois jours, des chanteurs, musiciens et performeurs célèbrent la tradition nomade et redonnent vie au désert.
De Salvo aura également l’occasion d’aller à la rencontre de femmes tisseuses de tapis « boucherouet » faits à base de bouts de tissus récupérés.
L’animatrice bouclera son périple par une escale à Marrakech.