Maroc : à Marrakech, Cocotte, menacée de famine, ne conduira plus les calèches de touristes
Quelque 200 millions de chevaux, ânes, chameaux ou éléphants assurent la subsistance de plus d’un demi-milliard d’êtres humains. Ceux qui travaillaient pour le tourisme sont aussi les victimes collatérales du Covid-19.
Mohammed El Garbouh, attend les touristes, à Marrakech, mercredi 22 juillet. Mosa’ab Elshamy / AP
Abdenabi Nouidi a vendu son cheval préféré. Avec les 150 dollars, il pourra continuer à nourrir le reste de son équipage et tenter de balader en calèche les rares touristes qui s’aventurent à Marrakech. Dans la Mecque du tourisme, aujourd’hui désertée, la famine menace, désormais, les chevaux de calèche et autres animaux.
La Société pour la protection des animaux à l’étranger, Spana, vient d’alerter, soulignant que des centaines de chevaux et d’ânes de trait marocains souffrent durement de l’effondrement de l’industrie touristique. Ils font partie des quelque 200 millions de chevaux, d’ânes, de chameaux et d’éléphants dans le monde qui assurent divers moyens de subsistance à plus d’un demi-milliard de personnes.