VOICE Gallery a le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition DOUNIA RELOADED le dimanche 29 décembre 2019 à 18h : rassemblant des photographies du duo ARTSIMOUS avec des oeuvres de 14 autres artistes.
Cette nouvelle exposition permet une mise en dialogue, confrontation, contradiction pour pousser le public à s’interroger autour d’arguments sur la création, la formalisation, l’esthétique et la beauté.
Si j’ai face à moi un objet, mon regard en comprend la totalité de sa signification, en revanche, dans le cas d’une oeuvre d’art, mon regard recherche un contenu de significations par rapport à ce que le sensible nous offre. Cela nous renvoie vers l’ineffable, l’indicible et l’invisible, nous faisant accéder au scénario de la folie qui nous habite tel qu’il est évident chez les enfants et les poètes, nous permettant de regarder au-delà du visible. L’exercice auquel nous nous sommes prêtés, en mettant en relation différentes oeuvres d’art pour former des sortes de diptyques transversaux, cherche à amplifier cet aspect de la vision et de l’effet qui en découle, les dialogues entre les oeuvres nous poussent à faire des réflexions esthétiques complémentaires concernant d’autres connexions et dichotomies.
Le duo ARTSIMOUS révèle leur univers : le Maroc, leurs racines, et leur amour pour la mode. Les images sont extraites de cet héritage qu’ils s’approprient et tournent vers le futur. Leurs interprétations sont mises en scène, hybrides, sensibles et extravagantes.
Une photo peut interagir avec un monochrome dans lequel il y a un texte (comme par exemple avec l’oeuvre de JAUME PLENSA), ou encore avec une oeuvre dans laquelle sont utilisés les matériaux représentés (permettant différentes représentations d’une même matérialité comme avec l’oeuvre faite de laine de MICHELE CIACCIOFERA ou
celle en plastique de SOUKAINA AZIZ EL IDRISSI), ou enfin avec des peintures dans lesquelles on peut trouver des rappels esthétiques (telles les peintures de SIBYLLE BALTZER ou encore la sérigraphie d’YTO BARRADA).
A côté de ce monde sensible, se trouvent d’autres expérimentations, notamment à travers un jeu autour d’une certaine représentation de la traditionnalité et sur les identités comme avec les oeuvres de MOATAZ NASR, de LEILA ALAOUI ou encore d’OWANTO.
D’autres dialogues ont également été créés avec des oeuvres de JOHN PILSON, OLI BONZANIGO, LUCY & JORGE ORTA, MARIA JOSE ARJONA et MEGUMI MATSUBARA.
De cette vision globale de la galerie, cette exposition permet de s’intéresser à l’identité marocaine en tant que pays comme carrefour entre l’Afrique, le monde arabe et l’Europe, reliant et permettant des échanges entre ces cultures.