Le 18, en partenariat avec Atlas Electronic, organise une série de rencontres et interventions dans le cadre de « The Master Musicians of Joujouka » qui se tiendra le 30 juin à la Villa Janna.
Ce jeudi 28 juin, de 20h à 22h, une projection de « Aita » et « Gnawa » de la réalisatrice Franco-marocaine Izza Genini, première documentaliste du royaume, sera donc organisée.
Aita, 1988. 26’ : Interprétée par les cheikhate -musiciennes itinérantes- la aïta est le cri qui devient chant, chant qui devient appel : cris de douleur, appel à la mémoire, appel au dépassement de soi, la aïta est aussi un cri d’amour et d’espérance. Au Moussem de Moulay Abdallah, au sud de Casablanca, la diva marocaine Fatna Bent El Hocine et sa troupe Oulad Aguida réjouissent les milliers de cavaliers présents et les amateurs fervents de la aïta.
Gnawa, 1993. 26’ : Les Gnaouas, esclaves arrivés au Maroc au XVIIe siècle avec l’or du Soudan ont formés des confréries qui pratiquent encore des rituels de possessions et d’exorcismes au rythme des Guembri, des crotales et du tbel.
Izza Genini : Née à Casablanca en 1942. Elle ira vivre en France en 1960. Elle conçoit, écrite et dirige une série de documentaire sur les différents aspects de la culture et de la société marocaine « Maroc, corps et âme », en 1987.
Les films documentaires sont diffusés en arabe sous-titrés, et conviennent à aux enfants.